Le « commerce des femmes »
« La seconde joie que m'apporta Valérie, ce fut l'extraordinaire douceur, la bonté naturelle de son caractère. Parfois, lorsque ses journées de travail avaient été longues – et elles devaient devenir, au fil des mois, de plus en plus longues – je la sentais tendue, épuisée nerveusement. Jamais elle ne se retourna contre moi, jamais elle ne se mit en colère, jamais elle n'eut une de ces crises nerveuses imprévisibles qui rendent parfois le commerce des femmes si étouffant, si pathétique. (...) »
Michel Houellebecq, Plateforme (2001)
[page 158, Éditions J'ai lu]
Posted by Jean-Philippe on April 06, 2003 at 11:40 PM 15 Comments, 0 TrackBacks
Filed in Michel Houellebecq, from books
Post your own.
Comments