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"Imported" entries.

July 30, 2005

Digital physics and life beyond death

p. Today I found an interesting but quite old article written by "Kevin Kelly":http://www.kk.org/index.php for the "Wired Magazine":http://www.wired.com/wired/: God Is the Machine. This article deals with recent progresses around "Konrad Zuse":http://en.wikipedia.org/wiki/Konrad_Zuse 's "thesis":http://www.idsia.ch/~juergen/digitalphysics.html: the universe is a computer. This domain of science is known as "Digital Physics":http://en.wikipedia.org/wiki/Digital_physics.
Inside I encountered a new term from the galaxy of information science:

bq. The input of computation is energy and information; the output is order, structure, extropy.

Again, from the US Wikipedia:

bq. "Extropy":http://en.wikipedia.org/wiki/Extropy, coined by Tom Bell [...] in January 1988, is defined as the extent of a living or organizational system's intelligence, functional order, vitality, energy, life, experience, and capacity and drive for improvement and growth. Extropy expresses a metaphor, rather than serving as a technical term, and so is not simply the opposite of "entropy":http://en.wikipedia.org/wiki/Entropy.

p. So, "extropy" is more than a synonym for "negentropy":http://en.wikipedia.org/wiki/Negentropy:

bq. Negentropy import is entropy export.
"Negentropy" is a term coined by Erwin Schrödinger in his popular-science book //What is life?// (1943).

p. Back to Digital Physics with "Ed Fredkin":http://en.wikipedia.org/wiki/Edward_Fredkin (author of the "Digital Philosophy":http://www.digitalphilosophy.org/):

bq. The more Fredkin investigated the metaphor, the more real it looked to him. By the mid-'80s, he was saying things like, "I've come to the conclusion that the most concrete thing in the world is information."

p. Maybe Digital Physics is the horizon of Knowledge Management... maybe...

p. Other researchers are mentionned, among them and as always in these strange theories, Stephen Wolfram and his book, dealing with a new kind of science ;-) (A New Kind of Science).

p. But the most appealing theory stands in the religious part:

bq. Probably the trippiest science book ever written is The Physics of Immortality, by "Frank Tipler":http://en.wikipedia.org/wiki/Frank_Tipler. If this book was labeled standard science fiction, no one would notice, but Tipler is a reputable physicist and Tulane University professor who writes papers for the International Journal of Theoretical Physics. In Immortality, he uses current understandings of cosmology and computation to declare that all living beings will be bodily resurrected after the universe dies. His argument runs roughly as follows: As the universe collapses upon itself in the last minutes of time, the final space-time singularity creates (just once) infinite energy and computing capacity. In other words, as the giant universal computer keeps shrinking in size, its power increases to the point at which it can simulate precisely the entire historical universe, past and present and possible. He calls this state the Omega Point. It is a computational space that can resurrect "from the dead" all the minds and bodies that have ever lived. The weird thing is that Tipler was an atheist when he developed this theory and discounted as mere "coincidence" the parallels between his ideas and the Christian doctrine of Heavenly Resurrection. Since then, he says, science has convinced him that the two may be identical.

"Omega Point":http://en.wikipedia.org/wiki/Omega_Point, the same term used by "Pierre Teilhard de Chardin":http://en.wikipedia.org/wiki/Pierre_Teilhard_de_Chardin...

Posted by Jean-Philippe on July 30, 2005 574 Comments, 4865 TrackBacks

July 29, 2005

Traduire « une sémantique »

p. Au mois de mars dernier, Xavier et moi avons travaillé avec notre équipe du laboratoire "Tech-CICO":http://www.utt.fr/labos/TECH-CICO/index.php de Troyes à l'adaptation du français vers l'anglais d'un de nos articles sur le "Web socio-sémantique":http://www.sociosemanticweb.org/, ceci afin de le soumettre au "//Workshop on Knowledge Management and Organisational Memories//":http://www-sop.inria.fr/acacia/WORKSHOPS/IJCAI2005-OM/call.html qui se tiendrait durant "IJCAI-05":http://ijcai05.csd.abdn.ac.uk/.

p. Comme l'a vite fait remarquer Xavier, la traduction n'allait pas s'avérer aussi simple que cela :

bq. Je vous soumets dès maintenant un petit problème de traduction qui va je pense se poser pour nous tous, et quelques propositions : pour ""une sémantique"", je crains que l'utilisation détournée de la formulation logique (fonction de l'espace considéré vers {0,1} en français) ne passe pas... "semantic" est un adjectif, sinon "semantics" est la discipline, mais je crains qu'il ne faille retomber sur le bon vieux "shared meaning"... qui connais un mathématicien anglophone ? ;-)

p>. (message du 6 mars 2005, édité)

p. Ce à quoi Jean-Pierre a rapidement répondu :

bq. Pourquoi n'utiliserions-nous pas pour ""une sémantique"" (une ""substantivation"" qui n'existe pas en tant que telle en anglais) l'expression "a semantic web", ou mieux : "a socio semantic web".
À l'appui de cette idée, [...] "la thèse de Fabien Gandon":http://www-sop.inria.fr/acacia/personnel/Fabien.Gandon/research/PhD2002/ qui, même s'il en a une vision différente (multi-agents...), substantivise l'adjectif pour désigner une sémantique d'organisation comme ""un web sémantique"".

p>. (message du 7 mars 2005, édité)

p. Voici ce que j'ai rétorqué à l'époque, un peu énervé par la réponse de Jean-Pierre qui faisait glisser l'objet de recherche ""Web socio-sémantique"" vers le terme ""une sémantique"", c'est-à-dire du concept à valider au concept quasi-admis :

bq. Bonjour,
Bah non, là il utilise "semantic" en anglais. Point.
Il n'y a rien du sens français qui est plutôt un cas de la sémiologie.
Voir le TLFi [entrée sémantique dans le "Le Trésor de la Langue Française informatisé":http://atilf.atilf.fr/] :
""Étude (et théorie) d'un système de signification quel qu'il soit.""
(en fait synonyme de sémiologie ici).
Je préfère la version de Xavier.
D'ailleurs, voici une autre définition du TLFi qui donne raison à Xavier :
""2. //En partic.// [Dans le cadre de la sémiotique classique de Ch.-W. Morris, et p. oppos. aux deux autres composantes de celle-ci, la syntaxe et la pragmatique] Étude générale de la signification des signes conçue comme une relation entre les signes et leurs référents. (Ds Rey //Sémiot.// 1979).""
"Shared meaning" s'applique bien ici...
Donc pour Xavier, je préfère le sens ""linguistique"" qui s'applique mieux au sens ""logique"" que tu relèves.

p>. (message du 7 mars 2005, édité)

p. Si je repense à tout cela maintenant, c'est que j'ai été horrifié ce matin en lisant l'entrée "//Le point sur la sémantique//":http://blog.alsacreations.com/2005/07/28/175-semantique-semantique-est-ce-que-jai-une-tete-de-semantique écrite par un certain Olivier Patry sur le blog "Alsacreations":http://blog.alsacreations.com/. On peut y lire un tas d'âneries, à commencer par l'introduction qui établit une dichotomie pour le moins étrange :

bq. Voilà un mot parfois employé à tort et à travers pour un peu tout et n'importe quoi. C'est un terme assez flou, à la limite du terme savant, parfait pour noyer tout le monde et ne rien dire ! Il paraît donc nécessaire de voir ce qui se cache derrière ceci.
Sémantique, sémantique web
Il convient en premier lieu de distinguer la sémantique en général de la sémantique web, nous ne nous occuperons que de la sémantique web ici.

p. Malgré les commentaires en réponse à son entrée lui indiquant son erreur, notre bloggeur (qui se veut aussi expert en mise en page sur le Web) nous congratule d'une indication :

bq. Pour le "web sémantique" et la "sémantique web", c'est pareil selon moi, tu joues sur les mots, le web sémantique, c'est tout ce qui sur le web est considéré comme sémantique, et la sémantique web, c'est la sémantique au niveau du web ce qui recoupe la première idée.

p. Cette idée saugrenue semble lui être venue de l'article "//Respecter la sémantique XHTML//":http://openweb.eu.org/articles/respecter_semantique/ du très bon site "Openweb":http://openweb.eu.org/, article qu'il mentionne dans le corps de l'entrée. Or cet article est très clair et n'évoque que la sémantique des balises web, donc uniquement la *structuration* d'un document (notre auteur a donc semble-t-il envoyé le terme ""balises"" à la poubelle). Rien à voir avec la sémantique en général ou le "/Semantic Web/":http://www.w3.org/2001/sw/ de "Tim Berners-Lee":http://www.w3.org/People/Berners-Lee/.

p. Et dire que ça pourrait écrire des livres ;-).

Posted by Jean-Philippe on July 29, 2005 143 Comments, 1603 TrackBacks

March 03, 2005

Formalism

p. Sometimes the online encyclopedy "//L'Encyclodie de l'Agora//":http://agora.qc.ca/encyclopedie.nsf offers insightful articles, like "//Histoire d'Internet//":http://agora.qc.ca/rech_int.html by "Jacques Dufresne":http://agora.qc.ca/cvdufresne.html (this man worked many years on Information Highways as we can see on the aformentioned page or inside "//Synthèse des aspects historiques des inforoutes//":http://agora.qc.ca/activ.html) - be aware that this article contains many big errors, so be careful. Nevertheless, in the fourth part "//L'ordinateur, hybride de l'esprit de l'homme et de son système nerveux//":http://agora.qc.ca/rech_int4.html, we can read an interesting definition for "formalism" by "Ludwig Klages":http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Ludwig_Klages :

bq. Le signe domine le signifié, et la pensée par signes purs remplace la pensée par unités significatives, et même la pensée par concepts.

Posted by Jean-Philippe on March 03, 2005 661 Comments, 11277 TrackBacks

January 26, 2005

Stephen on a not so big revolution

p. While doing researches about dynamic documents, I have found a little gem from a "talk":http://www.stephenwolfram.com/publications/talks/ given by "Stephen Wolfram":http://www.stephenwolfram.com/ about "Mathematica":http://www.wolfram.com/products/mathematica/index.html in Chicago at the 1998 Worldwide //Mathematica// Conference:

bq. Version 3 was really big and included our whole new mechanism for dealing with notebook-interactive documents as symbolic expressions. I've seen some very, very nice things that people have done with that idea, and I'm sure I'll see more at the conference. /But it's another one of those big ideas - structure-programmable documents - that I think is going to take a while to really get absorbed./ (...)

Mathematica and Beyond: The Personal Story, Stephen Wolfram, Keynote address at the 1998 Worldwide Mathematica Conference, Chicago.

p. But I think that for such an important concept, the documentation is a bit light ;-):
!http://www.stignergy.net/ideastream/entries/00003/Mathematica_Structure-Programmable_Documents.jpg!

p. Searching a bit more, helped by words from the //Notebook Interface// section of the "//Some New Features of Mathematica 3.0//":http://documents.wolfram.com/v3/MainBook/0.3.1.html section from the "//Mathematica 3 Documentation//":http://documents.wolfram.com/v3/, I have found the document "//Mathematica Integrated Publishing Solution//":http://documents.wolfram.com/products/mathematica/benefits/integrated.html, section //Programmable structured documents//:

bq. Like any other //Mathematica// object, notebooks are //Mathematica// expressions that can be dynamically generated, rewritten, and modified programmatically. Reformatting and even creation of notebooks can be done by a //Mathematica// program. This and other features such as tools for symbolic XML manipulation make //Mathematica// a very flexible and powerful tool for dealing with structured electronic documents. Furthermore, Mathematica notebooks can be exported in a wide variety of formats, including web standards such as XML, XHTML, HTML, and MathML 2.0, as well as TeX and LaTeX for traditional technical publishing.

p. Nothing new in fact. Too early awakened enthusiasm...

Posted by Jean-Philippe on January 26, 2005 994 Comments, 10957 TrackBacks

November 16, 2004

Abstract the form, Luke

bq. %[fr](...) Les fondateurs de la cybernétique n'avaient pas conscience de bâtier une //scienza nuova//. La révolution que constitua, dans l'histoire de la pensée, l'avènement de la science nouvelle était loin derrière eux (...). /Le fait d'abstraire la forme des phénomènes et, par là même, de se rendre capable de repérer des isomorphismes entre domaines différents, c'est la démarche modélisatrice par excellence, c'est la démarche scientifique même./ Si elle permet de proposer une théorie unifiée de la machine et du vivant quant à la catégorie de finalité, pensée en termes mécanistes et rebaptisée ""téléologie"", c'est là certes une avancée spectaculaire de la science quant à son extension ; ce n'est en aucune façon une rupture. Les cybernéticiens, en particulier, n'avaient pas la prétention de rompre avec la physique, ni de la dépasser. C'est au contraire dans son cadre, celui dans lequel ils avaient reçu leur formation scientifique, qu'ils entendaient situer les notions nouvelles. (...)%

Aux origines des sciences cognitives, Jean-Pierre Dupuy, Éditions La Découverte (1994)
[page 39, collection La Découverte / Poche (1999)]

Posted by Jean-Philippe on November 16, 2004 2940 Comments, 3286 TrackBacks

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