Des relans de pas assez
C'est bizarre comme parfois la torpeur vous ensevelit sous sa coupe lourde et sombre. Encore plus quand vous sentez que tout pourrait basculer, que des effluves d'électricité seraient capables de transgresser le poids d'une couche narcoleptique tombée trop précipitemment.
Alors les interrogations fusent, mieux vaut les refuser pour éviter de devenir une proie trop facile pour le Doute, ce loup pour la pensée.
Quelques mots. Quelques mots qui apaisent. Ils sont légers et fugaces, mais bien là. Seulement sont-ils toujours certains ces mots d'être engendrés pour la personne qui les entends ? Eux ne le sauront jamais. Moi non plus, mais pour l'instant « peu-t-importe ».
Posted by Jean-Philippe on April 15, 2004 at 09:57 AM 31 Comments, 380 TrackBacks
Filed in my life, my writings
Post your own.Refuser les interrogations. Pourtant non, le refus est impossible, il faudrait refuser l'Interrogation. Et voilà une voie plus dangereuse encore.
Formuler les interrogations, les confier. Pour que d'autres écrivent les mots qui apaisent.
Les noyer parmi d'autres factices.
Les noyer dans une forme obscure, à la limite de l'ésotérisme. Faire semblant d'être seul à les comprendre, alors.
Et remercier les autres non pour les mots qu'ils prononcent, mais parceque simplement ils ont entendu. Dis ne pas comprendre. Ou partiellement.
Mais nous ne le saurons peut-être jamais.
Posted by Koalescence on April 16, 2004 at 02:14 PM (Spam: 0%)
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